LA VIERGE MARIE
MARIE, MERE DE DIEU ET MERE DES CHRETIENS

A - MARIE, MERE DE
DIEU
- Marie reflète JESUS ( C.E.C. 487)
JESUS est né de la Vierge Marie
Ce que la foi catholique croit au sujet de Marie se
fonde sur ce qu’elle croit au sujet du Christ, mais ce
qu’elle enseigne sur Marie éclaire à son tour sa foi au
Christ.
- L’incarnation ( C.E.C. 457)
Le Verbe s’est fait chair pour nous sauver en nous réconciliant avec Dieu : " C’est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés " (1 Jn 4, 10). " Le Père a envoyé son Fils, le sauveur du monde " (1 Jn 4, 14). " Celui-là a paru pour ôter les péchés " (1 Jn 3, 5) :
Malade, notre nature demandait à être guérie ; déchue, à être relevée ; morte, à être ressuscitée. Nous avions perdu la possession du bien, il fallait nous la rendre. Enfermés dans les ténèbres, il fallait nous porter la lumière ; captifs, nous attendions un sauveur ; prisonniers, un secours ; esclaves, un libérateur. Ces raisons-là étaient-elles sans importance ? Ne méritaient-elles pas d’émouvoir Dieu au point de le faire descendre jusqu’à notre nature humaine pour la visiter, puisque l’humanité se trouvait dans un état si misérable et si malheureux ? (S. Grégoire de Nysse, or. catech. 15 : PG 45, 48B).
- Marie Coopère ( C.E.C. 488)
La prédestination de Marie
" Dieu a envoyé son Fils " (Ga 4, 4), mais pour lui "
façonner un corps " (cf. He 10, 5) il a voulu la libre
coopération d’une créature. Pour cela, de toute
éternité, Dieu a choisi, pour être la Mère de Son Fils,
une fille d’Israël, une jeune juive de Nazareth en
Galilée, " une vierge fiancée à un homme du nom de
Joseph, de la maison de David, et le nom de la vierge
était Marie " (Lc 1, 26-27) :
Le Père des miséricordes a voulu que l’Incarnation fût précédée par une acceptation de la part de cette Mère prédestinée, en sorte que, une femme ayant contribué à l’oeuvre de mort, de même une femme contribuât aussi à la vie (LG 56 ; cf. 61).
- Marie, Mère de Dieu ( C.E.C. 495)
La maternité divine de Marie
Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1
; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous
l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son
fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1,43). En
effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit
et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair,
n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième
Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que
Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS
251).
- L’Hérésie Nestorienne ( C.E.C. 466)
La maternité divine de Marie
L’hérésie nestorienne voyait dans le Christ une personne
humaine conjointe à la personne divine du Fils de Dieu.
Face à elle S. Cyrille d’Alexandrie et le troisième
Concile oecuménique réuni à Ephèse en 431 ont confessé
que " le Verbe, en s’unissant dans sa personne une chair
animée par une âme rationnelle, est devenu homme " (DS
250). L’humanité du Christ n’a d’autre sujet que la
personne divine du Fils de Dieu qui l’a assumée et faite
sienne dès sa conception. Pour cela le Concile d’Ephèse
a proclamé en 431 que Marie est devenue en toute vérité
Mère de Dieu par la conception humaine du Fils de Dieu
dans son sein : " Mère de Dieu, non parce que le
Verbe de Dieu a tiré d’elle sa nature divine, mais parce
que c’est d’elle qu’il tient le corps sacré doté d’une
âme rationnelle, uni auquel en sa personne le Verbe est
dit naître selon la chair " (DS 251).
JESUS = 2 PERSONNES = HUMAINE ET DIVINE
La logique ici :
Si Marie = Mère de JESUS
et Si JESUS = DIEU
Donc Marie = Mère de DIEU
Ce que nous ne croyons pas
1). Nous ne croyons pas que Marie est la mère ou
bien l’origine de la Sainte Trinité.
Ce que nous croyons, c’est que Marie est la Mère de la Deuxième Personne de la Sainte Trinité.
2). Nous ne croyons pas que Marie a donné à Jésus
sa nature Divine ou sa Personnalité, il l’a depuis
l’éternité.
Ce que nous
croyons, c’est que Marie a donné à
Jésus sa nature humaine, qui a été unie, mais pas
absorbée dans sa nature divine.
Considérations finales :
- Nul ne connait le Fils comme la Mère
- La maternité de Marie continue même au ciel
"A partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au
jour de l’Annonciation et qu’elle maintint dans sa
fermeté sous la Croix, cette maternité de Marie dans
l’économie de la grâce se continue sans interruption
jusqu’à la consommation définitive de tous les élus. En
effet, après son Assomption au ciel, son rôle dans le
salut ne s’interrompt pas : par son intercession répétée
elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre
salut éternel. (...) C’est pourquoi la bienheureuse
Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres
d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice
" (LG 62).
Si nous voulons aller vers JESUS Alors,
allons voir sa Mère ( Notre
intercesseur)
B - MARIE, LA
NOUVELLE EVE ET LA MERE DES CHRETIENS
Typologie dans la Bible ( CEC 128 )
L’unité de l’Ancien et du Nouveau Testament
L’Église, déjà aux temps apostoliques (cf. 1 Cor. 10, 6.
11 ; Heb 10, 1 ; 1 P 3, 21), et puis constamment dans sa
Tradition, a éclairé l’unité du plan divin dans les deux
Testaments grâce à la typologie. Celle-ci discerne
dans les oeuvres de Dieu dans l’Ancienne Alliance, des
préfigurations de ce que Dieu a accompli dans la
plénitude des temps, en la personne de son Fils incarné.
Le protoevangile ( Gen. 3
:15 ) = Première (1ère) promesse
Tous admettent que le pronom personnel « il »
du verset 15 fait référence au Christ.
Maintenant, si ce « il » se réfère au Christ, donc « sa
postérité » se réfère également au Christ. Par
conséquent, si « ton lignage » signifie
Christ, la femme doit être la Mère
du Christ : Marie.
Jésus, le nouvel Adam ( Rm 5 : 14-15)
Cependant la mort a régné d'Adam à Moïse même sur ceux
qui n'avaient point péché d'une
transgression semblable à celle d'Adam, figure de celui
qui devait venir.
Mais il n'en va pas du don comme de la faute. Si, par la
faute d'un seul, la multitude est morte, combien plus la
grâce de Dieu et le don conféré par la grâce d'un seul
homme, Jésus Christ, se sont-ils répandus à profusion
sur la multitude.
Pourquoi appeler Marie « Femme » ?
Jean 2 :4 : Jésus lui dit: "Que me veux-tu, femme?
Mon heure n'est pas encore arrivée."
Jean 19 :26 :Jésus donc voyant sa mère et, se
tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa
mère: "Femme, voici ton fils."
Nouvelle création : il y aura donc 1 nouveau « Homme » (
nouvel Adam) et aussi 1 nouvelle « Femme »
(nouvelle Eve)
2). Considérons
encore : ici les mariés n’ont jamais été mentionnés, ils
ne sont pas l’élément central:
Nouvel Adam = JESUS
Donc Nouvelle création :
Nouvelle Eve = MARIE
3). La « Femme » dans le livre « Révélation » (Rv.
12 :1)
Rv. 12 :1 « Un signe grandiose apparut au ciel: une
Femme! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds
et douze étoiles couronnent sa tête ».
L’épisode des noces de CANA =
Une Nouvelle Création
Une nouvelle création est bien à l’oeuvre ici,
tel un commencement qui s’accomplit dans la gloire, et
qui plus est au septième jour.
D’après le récit de Jean, en effet, le « premier
jour » est présenté comme le jour
du témoignage de Jean Baptiste. Le « deuxième
jour » est noté « le lendemain » (Jn
1:29) et il s’agit de la première désignation par Jean
Baptiste de Jésus comme « Agneau de Dieu ». Le « troisième
jour » -encore le lendemain- (Jn
1:35), il s’agit d’une autre désignation de Jésus comme
« Agneau de Dieu ». Le « quatrième
jour » -encore le lendemain- (Jn
1:43) est celui de l’appel des disciples.
Or le texte des « noces de Cana » s’ouvre ainsi :
« le troisième
jour », c’est-à-dire
exactement trois jours après ce dernier, donc
(trois jours+quatre jours = 7ème jour : 3+4=7)
le septième jour depuis le début de l’évangile (jour du
sabbat)...et tout évoque alors une série en cours
de réalisation, une série d’actes et de gestes,
comme la semaine de la première création (
dans Genèse au chapitre 1).
Mais plus que cette référence à la semaine de la
création, il y a dans ce récit l’idée centrale du
couple, et de l’union de l’homme et de la femme placés
au coeur même de la création.
Et Jésus est invité. Il est présent, comme déjà là, dans
ce nouveau récit d’une Genèse revisitée où, au lieu même
de la chute il se tient, tel celui qui rétablit toutes
choses. Au moment même où la fête va sombrer dans la
défaite et le fiasco (« Ils n’ont plus de vin ! »), le
voici, JESUS, qui offre une ouverture, qui relance la
vie et rend possible à nouveau la joie.
« Comme le vin manquait » dit le texte... c’est bien
d’un manque, en effet, que naît le désarroi et que se
révèle le péché : comme Adam et Eve ont manqué de
confiance dans le jardin d’Eden, ces deux mariés de la
noce ont aussi manqué de quelque chose et aussi manqué
quelque chose, parce qu’ils pensaient peut-être qu’il y
aurait peu de monde, ou parce qu’ils n’avaient pas
suffisamment investi dans la préparation de l’événement,
ou par mauvais choix d’un maître de cérémonie, ou pour
toute autre raison, peu importe. Ils ont manqué.
Et comme le terme de « péché » peut se traduire en
hébreu par « manque » (manquer sa cible, être en manque,
rater son objectif), voici que Jésus, par le fait même
de son intervention, recrée des conditions nouvelles et
offre à Cana la possibilité de vivre l’événement dans la
joie malgré le « péché-manque ». Le manque est comblé
-et de quelle façon !- et la confiance revient, la vie
et la joie l’emportent, la fête est sauvée, bien
heureusement.
L’expression relevée plus haut comme indice d’une
référence à la création « le troisième jour » -après les
quatre- indiquait la semaine de la création. Ne
pourrait-elle pas désormais désigner aussi la victoire
sur les forces du péché, le recommencement rendu
possible, la résurrection...Le troisième jour « il est
ressuscité »...le possible recommencement « avec Christ
»...
Le récit des Noces de Cana est bien le grand récit de la
Genèse revisité à la lumière du Christ qui se trouve
présent aux moments des grandes détresses. Il affirme la
présence du Christ dans nos propres situations de
manques, de manquements à nos propres engagements où
nous perdons confiance et où nous nous retrouvons seuls.
Surabondance d’une grâce imprévisible mais bien réelle
qui rétablit toutes choses et recrée la joie où toute
joie était menacée. Et recréation, recommencement,
renouvellement de la vie où l’on pensait que tout aller
cesser.
Et puis enfin présence du Christ, secrète
et efficace tout à la fois :
parce que l’évangile est bonne nouvelle d’une histoire
que Dieu veut sans cesse recommencer avec nous, nous
pouvons découvrir cette page de la bible comme une page
renouvelée d’un récit de création, foisonnant, débordant
d’allégresse, prometteur de bénédictions et de bienfaits
à recevoir comme autant de signes de sa grâce, malgré
toutes nos fautes, malgré nos manquements et nos
pauvretés d’hommes et de femmes placés au coeur de la
création, non plus seuls désormais, mais aimés et
accompagnés par le Christ toujours présent à nos côtés,
et rendant gloire à Dieu, du commencement à la fin et
tous les jours de notre vie. Amen
MARIE, L’ IMMACULEE CONCEPTION

A- MARIE, LA
NOUVELLE ARCHE DE L’ALLIANCE
Rappel Typologie ( CEC 128)
L’unité de l’Ancien et du Nouveau Testament
L’Église, déjà aux temps apostoliques (cf. 1 Cor. 10, 6.
11 ; Heb 10, 1 ; 1 P 3, 21), et puis constamment dans sa
Tradition, a éclairé l’unité du plan divin dans les deux
Testaments grâce à la typologie. Celle-ci discerne
dans les oeuvres de Dieu dans l’Ancienne Alliance, des
préfigurations de ce que Dieu a accompli dans la
plénitude des temps, en la personne de son Fils incarné.
Qu’est-ce que c’était l’Arche de l’Alliance ( Voir Exode
chap. 25 )
Le Sanctuaire ( Voir Ex. 40 : 34-35 )
Le contenu de l’Arche de l’Alliance :
- Les Tables de la Loi.
- La Manne venue du Ciel.
- Le Rameau d’Aaron
Typologie de l’Arche de l’Alliance
Contenu de l’Arche dans l’Ancien
Testament
Contenu de l’Arche
dans le Nouveau Testament
Les Tables de la Loi
La Loi Eternelle
La Manne venue du Ciel
Le Pain de Vie
Le Rameau d’Aaron
L’Eternel Grand Prêtre
Pourquoi Marie est la Nouvelle Arche de l’Alliance
Arche dans l’Ancien
Testament
Arche
dans le Nouveau Testament
L’Arche de l’Alliance dans l’AT (2 Sam. 6 )
L’Arche de l’Alliance
le NT ( Luc chap. 1)
Comment l’Arche de Yahvé entrerait-elle chez moi ?
Et comment m'est-il
donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur?
L’Arche demeura 3 mois
Marie demeura 3 mois avec Elisabeth
David tournoyait de toutes ses forces devant Yahvé.
Jean Baptiste
tressaillit dans le sein d'Elisabeth
B- MARIE,
L’IMMACULEE CONCEPTION
Dogme de l’Immaculée Conception ( CEC 491 )
Pour être la Mère du Sauveur, Marie " fut pourvue par
Dieu de dons à la mesure d’une si grande tâche " (LG
56). L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation la
salue comme " pleine de grâce " (Lc 1,28). En effet,
pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à
l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute
portée par la grâce de Dieu.
Au long des siècles l’Église a pris conscience que
Marie, " comblée de grâce " par Dieu (Lc 1, 28), avait
été rachetée dès sa conception. C’est ce que confesse le
dogme de l’Immaculée Conception, proclamé en 1854 par le
pape Pie IX :
La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant
de sa conception, par une grâce et une faveur singulière
du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de
Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte
de toute souillure du péché originel (DS 2803).
Cette " sainteté éclatante absolument unique " dont elle
est " enrichie dès le premier instant de sa conception "
(LG 56) lui vient tout entière du Christ : elle est "
rachetée de façon éminente en considération des mérites
de son Fils " (LG 53). Plus que toute autre personne
créée, le Père l’a " bénie par toutes sortes de
bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ "
(Ep 1, 3). Il l’a " élue en Lui, dès avant la fondation
du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence,
dans l’amour " (cf. Ep 1, 4).
Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de
Dieu " la Toute Sainte " (Panaghia), ils la célèbrent
comme " indemne de toute tache de péché, ayant été
pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle
créature " (LG 56). Par la grâce de Dieu, Marie est
restée pure de tout péché personnel tout au long de sa
vie.
" Qu’il me soit fait selon ta parole... "
A l’annonce qu’elle enfantera " le Fils du Très Haut "
sans connaître d’homme, par la vertu de l’Esprit Saint
(cf. Lc 1, 28-37), Marie a répondu par " l’obéissance de
la foi " (Rm 1, 5), certaine que " rien n’est impossible
à Dieu " : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il
m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 37-38).
Ainsi, donnant à la parole de Dieu son consentement,
Marie devint Mère de Jésus et, épousant à plein coeur,
sans que nul péché ne la retienne, la volonté divine de
salut, se livra elle-même intégralement à la personne et
à l’oeuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance
et avec lui, par la grâce de Dieu, au mystère de la
Rédemption ( LG 56)
Comme dit S. Irénée, " par son obéissance elle est
devenue, pour elle-même et pour tout le genre humain,
cause de salut " (Hær. 3, 22, 4). Aussi, avec lui, bon
nombre d’anciens Pères disent : " Le noeud dû à la
désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de
Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son
incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi "
(cf. ibid.) ; comparant Marie avec Eve, ils appellent
Marie " la Mère des vivants " et déclarent souvent : "
par Eve la mort, par Marie la vie " (LG 56).
Pourquoi
l’Immaculée Conception
1/- Marie est la Mère de Dieu
2/- Marie est la Nouvelle Eve (Mère de tous les
Chrétiens)
3/- Marie est la Nouvelle Arche ( Pure )
« Kekaritoméné » est le nom
de MARIE, son Titre.
L’ange Gabriel n’a pas dit « Je vous salue
Marie Kekaritoméné.
L’ange Gabriel a dit « Je vous
salue Kekaritoméné » :
la perfection et la grâce.
Il faut savoir qu’à Lourdes, Marie a dit
à Bernadette Soubirous ( à qui elle a
apparu 18 fois) « Je Suis l’Immaculée
Conception » et confirme le Dogme du Pape Pie IX.
MARIE, VIRGINITE PERPETUELLE

A- DEFINITION DU
DOGME
Marie est Vierge
AVANT la Naissance de
JESUS ( Mt. 1 :23 ; Is. 7 :1, CEC 496 )
Dès les premières formulations de la foi (cf. DS 10-64),
l’Église a confessé que Jésus a été conçu par la seule
puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge
Marie, affirmant aussi l’aspect corporel de cet
événement : Jésus a été conçu " de l’Esprit Saint sans
semence virile " (Cc. Latran en 649 : DS 503). Les Pères
voient dans la conception virginale le signe que c’est
vraiment le Fils de Dieu qui est venu dans une humanité
comme la nôtre :
Ainsi, S. Ignace d’Antioche (début IIe siècle) : " Vous
êtes fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui
est véritablement de la race de David selon la chair
(cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et
la puissance de Dieu (cf. Jn 1, 13), véritablement
né d’une vierge, (...) il a été véritablement cloué pour
nous dans sa chair sous Ponce Pilate (...) il a
véritablement souffert, comme il est aussi véritablement
ressuscité " (Smyrn. 1-2).
Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38)
comprennent la conception virginale comme une oeuvre
divine qui dépasse toute compréhension et toute
possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été
engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à
Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20).
L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine
donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge
concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la
traduction grecque de Mt 1, 23).
Marie est restée Vierge
LORS de la Naissance de
JESUS ( CEC 499 )
L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale
a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et
perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans
l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ;
294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du
Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité
virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église
célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge "
(LG 52).
Marie est restée Vierge
APRES la Naissance de
JESUS ( Lc 1 :34 )
Mais Marie dit à l'ange: "Comment cela sera-t-il,
puisque je ne connais pas d'homme?"
- Marie appartient entièrement à Dieu, pas à un homme
- Jésus est le Fils Unique Engendré de son Père Céleste,
le Fils Unique Engendré de Marie, sa Mère Terrestre.
B- OBJECTIONS ET
REPONSES
1ère Objection : La Bible dit que JESUS a des frères et soeurs
Réponses :
On objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères
et soeurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ;
Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages
comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge
Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus "
(Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du
Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière
significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il
s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression
connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ;
29, 15 ; etc.).
Il faut noter qu’en Hébreu ou en Araméen ( la langue
utilisée), il n’y a pas de mot pour dire « cousin ». Ce
mot « cousin » veut dire « frère ».
Donc ce « frère en Hébreu ou en Araméen » est traduit en
grec par « frère » qui signifie « Adelphos » :
Abraham appelle Lot son « frère » alors qu’il est son
oncle ( Gn 13 :8 et 14 :14 )
Jacob et Laban (son oncle) Gn 29 :15 (Gn 29 :10)
Voir ci-dessous beaucoup d’autres exemples où « adelphos
» = frères, parents, alliés
Ancien Testament
Nouveau
Testament
2 Samuel 1 :26
Act. 7 :23,26 ; Heb. 7 :15
2 Rois 10 :13-14
Mt. 5 :22 , 7 :3
Néh 5 :7
Mt. 5 :47 ; Rv.
22 :9
Jér. 34 :9
Mt. 25 :40 ; Heb. 2
:17
Rv19 :10; Mt 28 :10; Jn 20
:17;Act 1:15;Rm1 :13
Autres Considérations
- Jésus a toujours été connu comme «LE Fils de Marie» et NON pas «1 Fils de Marie»
- Au Temple, Jésus est apparemment le Seul Fils de Marie
- Sur la Croix, Jésus a confié sa Mère à Saint Jean
- Etc……..
2ème Objection : Jésus est le «Fils 1er né» impliquant que Marie avait d’autres enfants
Réponses :
- La loi de Moïse dit que les parents doivent consacrer leur «Fils 1er né» même si ils n’ont pas eu d’autres. Ici, il faut savoir que l’on parle de « Tout enfant 1er né ».
- Dieu dit dans Exode 13, 2 "Consacre-moi tout premier-né, prémices du sein maternel, parmi les Israélites. Homme ou animal, il est à moi."
- Jésus est aussi appelé le «Fils 1er né de Dieu» (Col. 1 :15). Dieu avait-il d’autres fils ?
L’Eglise Catholique retient 2
positions (les mêmes d’ailleurs)
- Joseph avait des enfants avant, et ses enfants sont « frères » de Jésus
- Marie, soeur de la Vierge Marie, ses enfants sont considérés comme «frères» de Jésus.
Voir : Mt. 27 :56 ; Jn. 19 :25
MARIE, ASSOMPTION ET REINE MERE

A- MARIE,
ASSOMPTION DE SON CORPS
La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute
atteinte de la faute originelle, ayant
accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps
et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur
comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus
entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs,
victorieux du péché et de la mort " (LG 59 ; cf. la
proclamation du dogme de l’Assomption de la Bienheureuse
Vierge Marie par le Pape Pie XII en 1950 : DS 3903).
L’Assomption de la Sainte Vierge est une participation
singulière à la Résurrection de son Fils et une
anticipation de la résurrection des autres chrétiens :
Dans ton enfantement tu as gardé la virginité, dans ta
dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu :
tu as rejoint la source de la Vie, toi qui conçus le
Dieu vivant et qui, par tes prières, délivreras nos âmes
de la mort (Liturgie byzantine, Tropaire de la fête de
la Dormition [15 août]).
Pas de Péché, pas de Mort ( Ps. 16 :10 )
Gn. 3 : 15 Victoire sur la Mort Heb.
2 :14-16
Lc. 1 :26-38 Annonciation ( Je vous salue Pleine de
Grâce = Kekaritoméné )
La « Femme » dans le livre de la Révélation Rv. 12 :1 «
Un signe grandiose apparut au ciel: une Femme! le soleil
l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles
couronnent sa tête »
Rappelons l’Arche Ps. 132 :8 « Lève-toi, Yahvé, vers ton
repos, toi et l'arche de ta force ».
D’autres «
Assomptions »
Par la foi de Enok
Gn. 5 :24 « Hénok marcha avec Dieu, puis il disparut,
car Dieu l'enleva ».
Eli monta au Ciel
2Rois 2 :11 « Or, comme ils marchaient en
conversant, voici qu'un char de feu et des chevaux de
feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans
le tourbillon».
Témoins Historiques
Aucune réclamation des reliques de Marie ( donc Rien)
L’empereur Bizatin Maurice (582-602) a établi la
Célébration de l’Assomption le 15 Août.
B- COURONNEMENT DE
MARIE COMME REINE DU CIEL ET DE LA TERRE
Celle qui s'est déclarée "servante du Seigneur" (Lc
1,38) à l'Annonciation est restée, durant toute sa vie
terrestre, fidèle à ce que ce nom exprime, se confirmant
ainsi véritable disciple du Christ, qui avait fortement
souligné le caractère de service de sa mission: le Fils
de l'homme "n'est pas venu pour être servi, mais pour
servir et donner sa vie en rançon pour une multitude"
(Mt 20, 28).
C'est pourquoi Marie est devenue la première de ceux
qui, servant le Christ également dans les autres,
conduisent leurs frères, dans l'humilité et la patience,
jusqu'au Roi dont on peut dire que le servir, c'est
régner, et elle a pleinement atteint cet état de liberté
royale qui est propre aux disciples du
Christ: servir, ce qui veut dire régner !
Le Christ, s'étant fait obéissant jusqu'à la mort et
pour cela même ayant été exalté par le Père (cf. Ph 2,
8-9), est entré dans la gloire de son royaume; à lui,
tout est soumis, en attendant que lui-même se soumette à
son Père avec toute la création, afin que Dieu soit tout
en tous (cf. 1 Co 15, 27-28).
Marie, servante du Seigneur, a sa part dans ce Royaume
de son Fils. La gloire de servir ne cesse d'être son
exaltation royale: montée au ciel, elle ne suspend pas
son rôle salvifique dans lequel s'exprime la médiation
maternelle «jusqu'à la consommation définitive de tous
les élus» (Lumen Gentium 62).
Ainsi, celle qui, sur terre, garda fidèlement l'union
avec son Fils jusqu'à la Croix continue à lui être unie,
alors que désormais tout est soumis à lui, en attendant
que lui-même se soumette à son Père avec toute la
création.
Et ainsi, dans son assomption au ciel, Marie est comme
enveloppée dans toute la réalité de la communion des
saints, et son union même à son Fils dans la gloire est
toute tendue vers la plénitude définitive du Royaume,
lorsque «Dieu sera tout en tous» (1 Co 15,28).
JESUS = Royaume des Cieux ( Mt. 3 :2 )
JESUS est Le Fils de David ( Lc. 1 :31-33 )
JESUS est le Roi. Et chaque Roi a un « Gebirah » Donc
Marie est la Reine Mère = Gébirah
MARIE est la « Gebirah » ( Lc. 1 :43 )
Plusieurs chrétiens s'étonnent ou s'indignent lorsqu'il
voit un tel titre (Reine des Cieux) donnée à la Vierge
Marie car ils y voient un titre égal à celui de
Jésus-Christ qui est le Roi des Rois.
Explication :
Marie = Reine Mère = Gébirah
Premièrement, s'il y a un roi, il y a un Royaume. Dans
ce cas ci, le Royaume est le Royaume des Cieux. Pour
nous, nous sommes habitués dans la littérature du
Moyen-âge de voir que la reine est souvent l'épouse du
roi. Cela était différent pour le peuple d'Israël au
temps du roi
David et Salomon qui considérait la mère du Roi comme la
Reine du royaume. Comme les rois de l'époque avaient
souvent plusieurs femmes, ils auraient donc été
difficile d'avoir toutes les épouses pour reine.
Dans le Royaume d'Israël, la Reine occupait une position
spéciale. Elle était la seule personne dans tout le
royaume devant qui le roi s'agenouillait. Elle était
aussi souvent la conseillère du Roi et avait sur lui une
des influences les plus importantes. En effet, plusieurs
personnes plaidaient leur cause devant la reine avant de
le faire devant le roi dans l’espoir que la reine
influence le roi le jour de la décision. On peut aussi
comprendre ici pourquoi nous Catholiques prions Marie
pour qu'elle soit notre Avocate devant Jésus au
jugement.
Donc, si on affirme que Jésus est le Roi du Royaume des
Cieux et qu'il est l'héritier éternel du trône du Roi
David, on doit donc nécessairement conclure que Marie,
sa mère, est la Reine des Cieux.
Beersheba et Salomon ( entre le Roi et sa Mère)
= Gébirah
Exemple de Gébirah : 2Rois 14 :1-2 ; Jr. 13 :18 ;
2Rois 24 :15
MARIE EST COURONNEE AU CIEL
- Marie est couronnée de 12 étoiles représentant ISRAEL (Gn. 37 :9) : Marie Reine d’ISRAEL.
- Les 12 étoiles aussi représentent le « NOUVEAU ISRAEL », le Royaume du Christ (Mt. 13 :9), donc Marie est la Reine de l'Ancien et le Nouveau Peuple de Dieu.
NOUS SOMMES UN PEUPLE ROYAL